Stéthoscopes

L’écoute des sons cardiaques est une étape incontournable pour une auscultation en médecine générale, aussi bien pour les adultes que pour les enfants. Ce dispositif acoustique est utile en cardiologie ou en pneumologie pour détecter d’éventuelles anomalies lors de l’écoute du cœur ou des poumons du patient. Cet instrument facilite ainsi le diagnostic du praticien, quel qu’il soit : médecins généralistes, infirmiers, pneumologues, etc. 123Medical propose toute une gamme de stéthoscopes pour faciliter les diagnostics des professionnels de santé. Découvrez quelques-uns de nos modèles. Lire la suite
Bon à savoir On écrit « stéthoscope » avec un h. Ce mot vient du grec stêthos (« poitrine ») et skopein (« observer »). L’orthographe « stétoscope » est une erreur fréquente.

Comment choisir son stéthoscope ?

Le type de pavillon conditionne l’usage : un simple pavillon avec membrane réglable couvre la plupart des situations, tandis qu’un double pavillon facilite l’écoute des basses fréquences (souffles, bruits de galop) d’un côté et des hautes fréquences (bruits respiratoires, souffles carotidiens) de l’autre. La qualité acoustique dépend aussi de la membrane et de la rigidité de la tubulure : une tubulure courte et épaisse limite les pertes, au prix d’un peu de poids. Côté confort, privilégier une lyre orientée anatomiquement, des embouts souples bien étanches et un serrage réglable pour préserver le conduit auditif lors d’auscultations prolongées. L’environnement de travail oriente également le choix. En service bruyant ou aux urgences, la sensibilité et l’isolation aux bruits ambiants sont prioritaires. En cardiologie ou en réa, la finesse des basses fréquences prime ; en médecine générale, un spectre large et une polyvalence sont souvent plus utiles. En fonction du patient : coupoles pédiatriques dédiées pour les petits volumes thoraciques, membranes non froides pour limiter le stress, et matériaux faciles à désinfecter pour tourner rapidement d’un patient à l’autre.

Bon usage, entretien et traçabilité

Ajuster la lyre dans l’axe du conduit auditif (vers l’avant), tester l’étanchéité (boucher le pavillon, tirer légèrement la tubulure : aucune fuite ne doit s’entendre) et moduler la pression sur le pavillon pour changer la bande de fréquences avec les membranes double fréquence. Éviter de porter le stéthoscope autour du cou sur blouse nue : la chaleur et les solvants cutanés durcissent la tubulure. Préférer la poche ou une sangle propre. Entre deux patients, nettoyer la membrane et l’anneau avec une solution compatible (souvent alcool isopropylique à 70 %, sans immersion) ; retirer périodiquement les embouts pour un nettoyage approfondi et remplacer les pièces d’usure dès qu’elles deviennent ternes ou moins étanches. Ranger à plat, à l’abri de la chaleur et des UV. En structure, consigner l’entretien dans la traçabilité du matériel, avec un rappel semestriel pour contrôle visuel (fissures, jeu de la lyre, souplesse de la tubulure) et un stock minimal de membranes/embouts de rechange pour éviter les ruptures.

Accessoires de diagnostic pour compléter l’auscultation

Pour constituer un kit cohérent autour du stéthoscope, plusieurs instruments peuvent s’ajouter : abaisse-langue pour l’examen oropharyngé, lampes de diagnostic pour l’inspection des pupilles et des muqueuses, marteaux de réflexe pour l’évaluation neurologique, otoscopes pour l’examen de l’oreille et tensiomètres manuels pour la mesure de la pression artérielle. L’ensemble du matériel est conforme aux normes CE afin d’allier sécurité, fiabilité des mesures et durabilité au quotidien.